Zoom sur les St-Victoriens|

Bonjour Noël qui êtes-vous ?

Je suis né en 1942 à Saint-Victor de Cessieu où mes parents s’étaient installés en 1939.

Après avoir fait les « tournées » dans les villages, ils avaient choisi d’ouvrir une épicerie d’abord dans le haut du village puis de la déplacer à l’emplacement de l’actuel VIVAL.

Faisant partie d’une fratrie de 8 enfants, je suis allé à l’école du village puis en pension à la Côte Saint André. J’ai poursuivi mes études jusqu’au baccalauréat. Je souhaitais alors travailler dans le secteur de la chimie.

Mais il a fallu reprendre le commerce de mes parents. Ce que j’ai fait quelques années avant de partir travailler à Lyon en 1980. Je suis ensuite revenu et j’ai occupé un poste chez RADIAL à l’Isle d’Abeau jusqu’à ma retraite.

Pourquoi ce surnom « Babi » ?

J’étais le dernier des garçons donc le plus petit…

Comment vous êtes-vous impliqué dans la vie associative ?

Parents d’un petit garçon, ma compagne Frédérique et moi-même, nous avons ouvert en 1996 une section Babygym et créé l’association Mieux Vivre.

D’autres activités se sont développées au sein de notre structure : gym détente pour adultes, randonnées (création et organisation de la « Balade des Fleurs » pendant 12 ans), tennis de table et badminton (jusqu’à 120 adhérents).

Président de Mieux vivre, j’ai fait partie du Comité des Fêtes et j’ai géré le matériel des différentes manifestations pendant 15 ans. J’ai donc été et je suis toujours très présent au gymnase.

J’ai longtemps joué au football à la Vedette. Je fais également partie de la Boule d’Acier et du Don du sang.

Cette vie associative m’a apporté beaucoup de joie et de satisfaction, de belles rencontres mais je suis prêt à passer le flambeau.

Pourquoi êtes-vous resté à Saint-Victor de Cessieu ?

J’y possédais une maison et toute ma famille y vivait.

Comment avez-vous vu Saint-Victor de Cessieu évoluer ?

Lorsque j’étais enfant, il y avait peu de moyens de communication. Les habitants se connaissaient tous et il y avait des figures emblématiques.

Les usines employaient beaucoup d’ouvriers qui habitaient le village. La vie commerçante était dense et il y avait davantage d’espaces naturels.

Le déclin et la fermeture des usines ont changé la physionomie du village. On se connaît moins, beaucoup d’habitants travaillent à Lyon, Chambéry ou Grenoble et n’ont plus le temps de participer à la vie du village.

De nouvelles constructions, de nouveaux aménagements ont petit à petit changé le village dans lequel je continue à aimer vivre.

C’est pourquoi je tiens à assister aux conseils municipaux afin de me tenir informé des projets de l’équipe municipale.

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